Rhinopharynx, sécrétions bronchiques, LBA, Prélèvement cutanéo-muqueux, oculaire, Selles, 0.5 mL LCR (minimum) : Réfrigéré
Les prélèvements sur écouvillons nécessitent l'utilisation d'un milieu de transport M4RT (REMEL)
K1 : Kit recherche de virus par PCR ou culture (sachet VIOLET S14 fourni)
Post-analytic advice :
Picornaviridae faisant partie du groupe des entérovirus. Les Coxsackie A et B déterminant une pathologie variée chez l'homme : syndrome fébrile aigu bénin, syndrome myalgique (maladie de Bomholm), éruption cutanée et muqueuse (herpangine), pneumopathie, péricardite, myocardite. Ils sont la cause fréquente de méningite lymphocytaire surtout estivale, beaucoup plus rarement d'encéphalite, exceptionnellement d'un syndrome paralytique pseudo-poliomyélitique. Le nouveau-né peut présenter une symptomatologie multisystémique grave. Les formes frustres ou inapparentes de l'infection sont fréquentes. Le diagnostic repose d'abord sur l'isolement et le typage du virus à partir d'un prélèvement de gorge ou de selles. La recherche moléculaire (RT-PCR) dans le LCR permet un diagnostic rapide et fiable des méningites à Picornavirus. La sérologie est discutable. La technique de fixation du complément utilise un cocktail antigénique de picornavirus. Elle manque de sensibilité. Il faut exiger la séroconversion ou un titre supérieur à 80. La recherche des anticorps peut être réalisée par neutralisation vis-à-vis d'un certain nombre de sérotypes impliqués fréquemment en pathologie humaine autochtone (Coxsackie A7, A9, A16, B1 à B6). Les anticorps neutralisants persistent longtemps après l'infection et sont soumis à des rappels hétérospécifiques. Une séroconversion est très indicative mais la découverte d'un ou de plusieurs titres anticorps très positifs doit être soigneusement discutée en fonction de la nature et de la date d'apparition des symptômes.